Nouvelle saison où l'ensemble du groupe (à l'exception de Charlie) semble avoir pris 5 ans dans la tronche (je me permets de le dire, car c'était très troublant pour Mac et Dennis). Serait-ce synonyme de la saison de la maturité ? Compte-tenu de la scène finale, j'en doute fort. Je me dis que c'est cuit, ils n'évolueront jamais. D'un côté, ça me plaît bien que tout reste à l'identique, mais de l'autre, après plus de 12 saisons, je trouve ça dommage.

Il y'aurait pourtant eu moyen de le faire. Entre l'arrivée de Cindy, la relation de Charlie... Le gang aurait presque pu enfin avancer. Mais comme le dit Koss, il faut croire que l'esprit de Dennis pèse sur le groupe, et que son aura détruit tout ce qu'ils essaient de construire sans lui. C'est aussi creepy que la poupée gonflable.

Bon épisode de reprise : j'avais un peu peur suite au départ de Dennis la saison dernière mais je dois avouer que pour l'ouverture, ils s'en sortent magnifiquement.

Sous couvert de grand n'importe quoi à base de sex dolls, de bouteille de vin et de tuba, la série offre tout de même une belle réflexion sur la place qu'occupait Dennis dans la série et ses interactions avec les autres. Quand le délire peut servir un propos intelligent, c'est du tout bon.

Bref, hâte de poursuivre cette saison 13 !

Ils sont de retour et je suis heureux.

C'est n'importe quoi de A à Z et c'est surtout une gigantesque excuse pour questionner le rôle de Dennis dans la série. Ce dernier est définitivement l'âme damné du groupe, ce qui a d'ailleurs été progressivement ammené au fil des saisons.

La série va plus loin en poursuivant son introspection méta : peut-on toujours faire les mêmes gags 13 ans après ? Doit--on se renouveler ? Changer notre discours ? La dernière scène semble confirmer un statu quo, y compris dans l'Amérique de Trump. On verra bien cette saison, mais ça démarre plutôt fort.